ZOOM - EGYPTE ET MEDIA----------------------------------------------------------------------La maltraitance des journalistes en Égypte.----------------------------------------------------------------------------------- Les journalistes européens ont été les victimes des autorités égyptiennes. Passages à tabac, maltraitances, séquestrations, ... Tout cela a une explication assez simple, finalement.----------------------------------------------------------------------------------- Journalistes de "France24", "LeSoir", ... ils se sont rendus en Égypte pour faire leur travail. Mais les autorités égyptiennes ne voient pas la chose d'un bon œil. Le fait est que Hosni Moubarak se sent trahi par les Européens et les Américains. Il a toujours été très ami avec les hauts responsables de ces États. Aujourd'hui, alors qu'il est en difficulté (c'est le moins que l'on puisse dire), ses "amis" sont aux abonnés absents. Au mieux, ils modèrent leurs critiques contre sa présidence.
C'est ainsi que les autorités ont pour mission de "s'occuper" des journalistes étrangers. Moubarak n'aurait pas du tout confiance en ce que ces journalistes pourraient raconter dans la presse. Mais est-ce véritablement un bon mode de communication ... ?
Source Image : http://www.radioalgerie.dz/
Faire des passages à tabac des journalistes étrangers n'est pas une solution. Au mieux, une vengeance.
Les journalistes qui ont été les victimes de la violence des autorités n'hésitent pas à s'en plaindre. Pour Moubarak, ce n'est pas un bon point vis-à-vis de l'opinion internationale. Le président a déjà fait couper les connexions Internet de son pays. La liaison entre les bureaux de la chaine d'information "Al Jazeera" en Égypte et le siège à Doha, au Qatar, est coupée. On a déjà vu mieux comme système de communication politique ...
Tout cela prend alors une allure de vengeance. Moubarak semble être très en colère contre les pays étrangers. Les Américains et les Européens ont toujours pu compter sur le président (toujours en place malgré la révolte populaire). L'Égypte est un centre stratégique dans les pays arabes. Depuis l'arrivée de Moubarak, les relations entre l'Égypte et les États-Unis ont plutôt été bonnes. Militairement, les Américains ont pu négocier un appui de la part de l'Égypte. On pense notamment aux guerres qui ont eu lieu en Irak.
Quoi qu'il en soit, les Américains lâchent Moubarak, et il semble ne pas vraiment apprécier la chose. Si on en croit ce qui se dit en Égypte, le président voit dans les journalistes étrangers ce qu'il estime être des traitres. Il en a donc fait des cibles.
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C'est ainsi que les autorités ont pour mission de "s'occuper" des journalistes étrangers. Moubarak n'aurait pas du tout confiance en ce que ces journalistes pourraient raconter dans la presse. Mais est-ce véritablement un bon mode de communication ... ?
[img]http://www.radioalgerie.dz/fr/images/stories/egypte-presse.jpg[/img] [size=80][i]Source Image : http://www.radioalgerie.dz/[/i][/size]
[b]Faire des passages à tabac des journalistes étrangers n'est pas une solution. Au mieux, une vengeance.[/b]
Les journalistes qui ont été les victimes de la violence des autorités n'hésitent pas à s'en plaindre. Pour Moubarak, ce n'est pas un bon point vis-à-vis de l'opinion internationale. Le président a déjà fait couper les connexions Internet de son pays. La liaison entre les bureaux de la chaine d'information "Al Jazeera" en Égypte et le siège à Doha, au Qatar, est coupée. On a déjà vu mieux comme système de communication politique ...
Tout cela prend alors une allure de vengeance. Moubarak semble être très en colère contre les pays étrangers. Les Américains et les Européens ont toujours pu compter sur le président (toujours en place malgré la révolte populaire). L'Égypte est un centre stratégique dans les pays arabes. Depuis l'arrivée de Moubarak, les relations entre l'Égypte et les États-Unis ont plutôt été bonnes. Militairement, les Américains ont pu négocier un appui de la part de l'Égypte. On pense notamment aux guerres qui ont eu lieu en Irak.
Quoi qu'il en soit, les Américains lâchent Moubarak, et il semble ne pas vraiment apprécier la chose. Si on en croit ce qui se dit en Égypte, le président voit dans les journalistes étrangers ce qu'il estime être des traitres. Il en a donc fait des cibles. [/color]
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