Réforme des retraites : Le Patron du premier syndicat de France – « CFDT » – renforce les rangs de la contestation.
Suite aux annonces du Premier Ministre, Édouard Philippe, Laurent Berger a pris la décision de suivre les grévistes alors que, jusqu’ici, le patron de la « CFDT » était dans la négociation avec le gouvernement.
Pour le gouvernement Macron, c’est le début d’un drame.
Alors qu’il pouvait se targuer d’être dans une phase « constructive » de négociation avec des syndicalistes, ces derniers lâchent l’affaire et se range du côté des contestataires.
Sur « BFM Tv » et « RMC », Laurent Berger a répondu à l’invitation de Jean-Jacques Bourdin. Il y explique sa position suite aux annonces du Premier Ministre.
MOBILISATION
Berger n’appelle pas à la grève (même s’il sait qu’il y en aura) mais bien à la mobilisation du mardi 17 décembre prochain, aux côtés des autres syndicats (mais pas trop de la « CGT »).
A la « CFDT », on précise qu’on est pour la réforme, et même le système à points, mais pas dans les conditions présentées par le gouvernement.
64 ANS, C’EST TROP
Ce qui choque Berger, c’est surtout l’âge pivot fixé à 64 ans. Autrement dit, les français devront travailler 2 ans de plus pour avoir droit à la retraite à taux plein. Une condition non négociable pour la « CFDT ».
Pour autant, Laurent Berger ne ferme aucune porte. Il dit être ouvert à la discussion avec l’exécutif. S’il est invité autour d’une table, il ira pour tenter d’avancer sur réforme.
ON VA ENCORE NÉGOCIER
C’est en effet ce qui se dessine. Le gouvernement a fait savoir qu’il allait poursuivre les négociations avec les syndicats qui le souhaitent. Ce qui a fait sourire l’opposition qui explique que le gouvernement propose une réforme qui n’est pas encore aboutie après déjà deux ans de négociations …
Laurent Berger face à Jean-Jacques Bourdin en direct …
Berger n’ira pas à la confrontation. C’est pas son genre. Ce qu’il dit au gouvernement c’est « continuons à discuter sinon vous êtes fichus ». Philippe a bien reçu le message. Il ouvre de nouveau le dialogue avec les syndicats. Ce qui n’était pas prévu puisque le premier ministre a annoncé sa réforme sans préciser que tout était encore négociable.
Message reçus … (game) over …
Berger appelle aux manifestations, pas à la grève. Nuance.
T’as tout compris toi. Si il y a des manifestations, il y aura des dépôts de préavis de grève par secteur ou entreprise.